Séminaires
Nos séminaires sont organisés un mardi sur deux. Ils ont lieu, sauf mention contraire, à 11:00 dans la grande salle de réunion du CBGP.
Nous vous recommandons de vérifier notre page dédiée pour les changements de dernière minute.
Des propositions de rencontres, d’exposés, de séminaires, d’accueil ou de toute autre initiative d’animation sont toujours les bienvenues ; nous tenterons dans la mesure du possible d’appuyer leur organisation. Pour nous contacter :
Le Groupe d’Animation Scientifique est une structure interne chargée d’organiser des exposés/rencontres autour des thématiques développées par le CBGP. Il est composé d’un ou deux animateurs pour chaque groupe thématique et d’une cellule de communication :
- Christine MEYNARD et Gaël KERGOAT pour l’axe 1 : Caractérisation et évolution de la biodiversité,
- Lucile MARESCOT pour l’axe 2 : Écologie et génétique évolutive des bioagresseurs,
- Romain GALET pour l’axe 3 : Écologie et évolution des zoonoses,
- Pierre-Emmanuel GAY : Communication.

Jules ROMIEU
INRAE-CBGP
Résumé
Ces dernières années, la reconnaissance de l’importance des flux de gènes entre espèces (introgression) comme source de diversité génétique et d’adaptations s’est développée. Dans ce contexte, l’objectif de ma thèse a été d’identifier la part de l’introgression qui est due à la sélection.
Pour cela, dans un premier temps, je me suis consacré à tester et comparer les performances de trois méthodes d’inférence de l’AI existantes et d’une statistique résumante. Mais toutes ces méthodes existantes sont des méthodes de classification et ne permettent pas d’obtenir des estimations des paramètres et de variables liées à la proportion de l’introgression dans les génomes qui est due à l’adaptation. J’ai donc ensuite développé une nouvelle méthode d’inférence de l’IA basée sur une méthode d’estimation des paramètres par simulation, la Vraisemblance Résumée.
Pour évaluer la performance de ces méthodes, j’ai généré des données génétiques simulées. Les données tests et d’entrainement ont été générées sous différents scénarios évolutifs avec et sans des événements d’IA afin d’analyser les impacts sur les performances des méthodes de différents processus évolutifs. Les tests des performances ont permis d’établir que la méthode basée sur la statistique résumante, le Q95, est la méthode avec les meilleures performances pour nos tests. Mais aussi que la force de la sélection, les temps de divergence et de migration sont les paramètres évolutifs qui impactent le plus les performances.
Les résultats de la nouvelle méthode d’inférence de valeurs de paramètres et des variables liées à l’IA montrent que celle-ci estime avec une bonne précision et un faible biais le coefficient de sélection ainsi que les variables informatives sur la proportion d’introgression et la proportion d’introgression liée à l’adaptation.