Je travaille sur la structuration génétique d’insectes forestiers à différentes échelles spatiales, pour rechercher les processus limitant les flux de gènes et pour caractériser et analyser des zones hybrides (entre espèces, ou introgression entre populations). J’utilise les outils de la génétique et de la génomique des populations, de la phylogénomique, ainsi que des suivis de terrain. Mon modèle biologique principal est la chenille processionnaire du pin (complexe méditerranéen Thaumetopoea pityocampa / T. wilkinsoni) qui est en expansion vers le Nord et en altitude en France du fait du réchauffement climatique. Mes projets portent également sur les modifications des cycles biologiques et leurs conséquences sur les processus évolutifs. Dans ce cadre, je m’intéresse particulièrement à une population de processionnaire découverte au Portugal à la fin des années 90 dont le cycle biologique est décalé (cas de différentiation allochronique). En parallèle, j’étudie un certain nombre de cas d’invasions biologiques, notamment chez les scolytes et les cérambycides.
Mots-clés : biologie de l’invasion; expansion; phénologie; insectes forestiers; génomique; écologie; processionnaires; scolytes.